LES ORIGINES DU KALA COTTON
LES ORIGINES DU KALA COTTON
Avez-vous déjà entendu parlé du Kala Cotton ? Si vous connaissez un peu notre marque, vous avez peut-être déjà eu l’occasion de découvrir ou toucher cette fibre à l’aspect brut sur certains de nos vêtements. Dans cet article de blog, on vous parle de son origine et comment, de fil en aiguille, nous l’avons adopté chez Azaadi.
Le Kala Cotton, une fibre éco-responsable
Pour la petite histoire, le Kala Cotton est une espèce de coton qui pousse à l’ouest de l’Inde dans la région du Gujarat. Contrairement au coton classique, celui-ci est connu pour sa tolérance à la sécheresse. Ce qui le rend ainsi très peu énergivore. En effet, le cotonnier étant une plante fragile, elle est donc cultivée avec l’aide de nombreux engrais, pesticides ou insecticides. Le coton traditionnellement vendu en commerce a donc un impact environnemental très lourd. Selon l’OMS, “la culture du coton occupe 3% des surfaces cultivées mondiales, mais consomme 25% des insecticides utilisés dans le monde.”
Là où un kilo de fibre de coton classique nécessite 1400 litres d’eau, le Kala Cotton n’en consomme que 40 cm3 : l’eau de pluie est donc suffisante à sa croissance ! Parfait pour les conditions climatiques arides de cette région.
C’est pour toutes ces raisons (et bien plus encore) que nous avons choisi, depuis un peu plus d’un an, d’intégrer le Kala Cotton à notre catalogue de tissus et croyez-nous : on ne le regrette pas ! Pantalon Agra, Top Benares ou Chemise Dharamshala, et si nous vous racontions l’histoire qui se cache derrière nos vêtements ?
Arjun Siju Bhai, notre maître tisseur
Pour tout vous dire, cette aventure avec le Kala Cotton a pu prendre vie notamment grâce à Arjun Siju Bhai et ses deux frères. Issus d’une famille de weavers - autrement dit, de tisseurs -, la fratrie a décidé de perpétuer l’affaire familiale déjà bien reconnue dans la région. En effet, avant eux, leur papa avait été récompensé par Indira Gandhi, première femme d'Etat en Inde, pour la qualité de leur artisanat.
Pour la petite anecdote : Le village dans lequel est né Arjun est connu pour être un village de tisseurs depuis des générations. Chaque habitant de ce village porte ainsi le nom de famille Siju comme signe d’appartenance à ce corps de métier. L’économie de cette région repose en grande partie sur ce savoir-faire.
Naresh Siju, l’art de la teinture naturelle
Lors de son dernier voyage en Inde, Lisa a pu également faire la rencontre formidable de la famille de Naresh Siju. L’histoire de Naresh débute il y a quelques années quand ce dernier est pris de passion pour les teintures végétales sur le Kala Cotton. Déterminé à développer l’affaire familiale, Naresh s’est lancé le défi de créer de nouvelles couleurs à partir de pigments naturels afin d’étoffer l’offre de l’entreprise limitée jusqu’ici à l’indigo.
Teinture naturelle sur Kala Cotton
La beauté de leur savoir-faire réside aussi dans le fait que tout le travail est réalisé au sein de la petite cour de leur maison. Bien plus qu’un lieu de travail, c’est avant tout un lieu de vie où chaque membre de la famille met la main à la pâte pour pérenniser leur activité.
On pourrait encore vous parler des heures durant des découvertes de Lisa, de ses rencontres toutes plus impressionnantes les unes que les autres mais promis cela fera l’objet d’autres articles qui sortiront plus tard ! Chalo bye amour et Chai 💃
Crédit photos : Anna Afonso